jeudi 14 avril 2011

La course - De mes débuts à ma première course officielle : La course de Champfleury (10km)

Au primaire, j'étais la petite nerds à lunettes qui faisait rire d'elle. J'étais vraiment nulle en sports et non seulement j'étais toujours la dernière choisie dans les cours d'éduc, mais en plus on disait «ah non, on est pogné avec Chantale dans notre équipe!». Par chance, j'aimais l'école, j'aimais apprendre, j'étais bonne au niveau académique et les profs m'aimaient bien. Dans ma famille, le sport n'a jamais occupé une grande place. J'étais gauche et je manquais de coordination, je n'avais aucun visou et j'avais peur du ballon ! Aux récréations, souvent au lieu de jouer avec les amis, je marchais avec la surveillante.

À l'été avant le début de mon secondaire 3, je suis déménagée à Laval et ca a été bénéfique pour moi de repartir à zéro sans avoir la réputation de nerds. En plus, je portais maintenant des verres de contact ! Je me suis fait de bons nouveaux amis et ca m'a aidé à reprendre un peu plus confiance en moi. Mais ca ne changeait pas le fait que j'étais toujours nulle en sports ! La première fois que j'ai fait le truc du «j'ai oublié mon linge d'éduc» dans un cours à Laval, le prof m'a dit «ok alors va te chercher du linge dans la boite des objets perdus» !!!!! Ouach ! Je n'ai plus jamais essayé ce truc après. En Volley-ball en secondaire 4, j'ai eu 40% dans mon bulletin ! Ma meilleure amie du secondaire, Annie, était très sportive. Elle était sauveteur et elle aimait se donner à fond dans le sport. De mon côté, je ne comprenais pas qu'on puisse aimer suer et être essoufflée !

J'ai commencé à sortir avec Érick à la fin de secondaire 5. Il adorait le sport ! Mais il devait pratiquer ses sports favoris sans moi. Tranquillement, il a su m'initier au moins au plein-air. On faisait un peu de camping, même si au début on était vraiment mal équipés. On faisait aussi quelques toutes petites randonnées en forêt. Je me rappelle qu'on allait souvent Aux Sept-Chutes de St-Zénon : une rando d'environ 5km avec un tout petit dénivelé de 200-300m. Ca me prenait toute la journée pour faire ce trajet et j'étais constamment à bout de souffle !

J'ai pris de plus en plus goût au camping et on s'est de mieux en mieux équipés. Comme je le mentionnais dans une précédente capsule, c'est à l'été 2007 lors de nos vacances en camping dans Charlevoix que le déclic s'est fait au niveau des randonnées en montagnes plus difficiles. À partir de ce moment, on a commencé à vouloir faire des randos de plus en plus difficile.

Pour nos vacances 2010, on avait envie d'un voyage d'aventures. On a décidé de faire un trek de 7 jours dans les montagnes de la Cordillères des Andes au Pérou. Pour être capable de faire ce voyage et de marcher 6 heures par jour, 7 jours consécutifs en haute altitude avec des dénivelés importants, je devais m'entraîner et améliorer ma condition physique. J'ai donc commencé à faire du spinning 3 fois par semaine.

Le voyage au Pérou m'a apporté un incroyable sentiment d'accomplissement. L'arrivée au bout d'un trek de 7 jours où j'ai été au bout de moi-même m'a fait vivre des émotions vraiment très intenses. Je parlerai de ce voyage plus longuement prochainement.

Au retour du voyage, j'avais envie de trouver un nouveau défi qui me permettrait de revivre ce flot d'émotions fortes et ce sentiment de dépassement de soi. Un soir de septembre 2010, soit 2 mois après notre retour du Pérou, on regardait le bulletin de nouvelles à la télé où on parlait du marathon de Montréal qui avait eu lieu ce jour-là. Je connaissais trois personnes qui avaient participé à l'épreuve du demi : mon oncle qui est pompier, une amie à ma sœur et un de mes amis qui est prof d'éduc. À la fin du reportage, Érick m'a demandé «aimerais-tu qu'on fasse le demi-marathon l'année prochaine ?». C'était comme s'il avait lu dans mes pensées puisque l'idée avait commencé à me titiller en écoutant le reportage. Je pense que j'ai grandement surpris Érick quand je lui ai répondu «oui !». C'était exactement le genre de défi que je cherchais : 21 km de course !

Mais je partais de loin ! Je n'ai jamais pu courir plus que quelques secondes sans avoir l'impression de me cracher les poumons ! J'ai toujours cru que la course n'était pas pour moi et je n'aurais jamais pensé vouloir courir un jour. Mélanie, l'amie de ma sœur publiait souvent des pensées sur ses courses sur Facebook et ca m'inspirait. Je trouvais que ca avait l'air de lui procurer beaucoup de plaisir et surtout beaucoup de satisfaction personnelle.

En septembre 2010, j'ai donc commencé à courir. J'ai fouillé sur internet pour trouver un programme d'entraînement pour débutant. Voici le programme que j'ai suivi.
10min. marche + 6x (2min. course + 1min. marche)
10min. marche + 5x (3min. course + 1min. marche)
8min. marche + 4x (4min. course + 1min. marche)
6min. marche + 4x (5min. course + 1min. marche)
2x (6min. course + 2min. marche) + 2x (5min. course + 1min. marche)
2x (8min. course + 2min. marche) + 3x (4min. course + 1min. marche)
2x (10min. course + 2min. marche) + 2x (5min. course + 1min. marche)
12min. course + 2min. marche + 10min. course + 2min. marche + 8min. course + 2min. marche
15min. course + 3x (5min. course + 1min. marche)
20min. course + 2min. marche + 10min. course + 2min. marche + 5min. course + 2min. marche
25min. course + 2x (5min. course + 1min. marche)
30min. course       


Au début, j'ai commencé à courir des intervalles de 1 minute, je n'ai même pas été capable de commencer avec des 2 minutes comme le mentionnait le programme. Après 1 minute, j'étais à bout de souffle. J'ai augmenté très graduellement le temps de mes intervalles de courses j'ai atteint mon 30 minutes consécutif le 24 janvier, après 4 mois d'entraînement. C'est vraiment important d'y aller graduellement quand on commence à courir pour habituer son corps. Non seulement au niveau du cardio, mais surtout au niveau musculaire et articulaire. À la longue le corps va s'adapter aux impacts de la course et les muscles autour des articulations vont se renforcir et aider celles-ci à résister aux chocs.

Ensuite, j'ai stagné pendant un certain temps. J'avais l'impression que je n'arriverais pas à dépasser le stade des 30 minutes. J'ai écrit un courriel à Mélanie, l'amie de ma sœur dont j'ai parlé plus tôt. Je l'ai bombardé de questions. Elle m'a donné des petits trucs et surtout elle a su m'encourager et me motiver à pousser encore plus. Elle m'a expliqué les bienfaits d'inclure dans le programme d'entraînement des longues courses, mais aussi des courses à intervalles (plus courtes mais où on pousse notre cardio au maximum).

J'ai augmenté graduellement toujours mon temps de course pour arriver à 60 minutes de course en continu et j'ai ajouté des séances d'entraînement par intervalles. Jeudi dernier, j'ai couru 8km en 64 minutes. Plus je cours et plus je prends goût à la course. C'est vraiment un beau sport et surtout, c'est un sport accessible pour tout le monde (toute personne qui peut marcher), ca peut se pratiquer n'importe où (intérieur ou extérieur) et ca ne nécessite aucun équipement à part de bons souliers de course.

Dimanche le 10 avril 2011, j'ai participé à ma première course officielle : La Course de Champfleury. Je me suis inscrite au 10km. Le samedi soir, pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai pris un souper léger sans vin ni café (ouf! Pas facile pour un samedi soir!) et je me suis couchée tôt. Je me suis rendue compte que les soupers de la veille ont une grande incidence sur la course du lendemain matin. Quand je cours les soirs, je suis en pleine forme et tout va bien. Par contre, quand je cours les matins, on dirait que mon corps a de la misère à se mettre à «ON». En plus, si j'ai pris un gros souper bien arrosé la veille et que je me suis couchée tard, ouf c'est vraiment plus difficile !

Donc dimanche matin, je suis debout à 6h45 pour être certaine que mon corps a le temps de se mettre en marche et de bien digérer le petit-déjeuner avant la course qui a lieu à 9h. Je suis un peu stressée et je ne sais pas pourquoi. Érick me dit que c'est comme un entraînement régulier et il a raison, mais je n'arrive pas à le sentir comme ca. J'ai vraiment un feeling d'excitation et je suis un peu sur un «high». On stationne la voiture à environ cinq minutes de marche du Centre communautaire de Champfleury où aura lieu le départ pour se réchauffer un peu. Toute la semaine, on annonçait de la pluie pour dimanche et finalement, il fait super beau et la température est très agréable. Pas besoin de cache-cou ni gants ! Hier, on est allés chercher notre trousse du participant à la Boutique du coureur et j'en ai profité pour m'acheter deux chandails parfaits pour la course qui étaient en gros spécial. Je porte donc un de ces chandails aujourd'hui, un chandail à manches longues mais pas trop épais vu qu'il ne fait pas froid.

Avant le départ, on fait un petit échauffement en groupe. Je me rends compte que c'est vraiment important de bien réchauffer son corps avant une course. Souvent, je marche à peine deux minutes et je commence à courir, mais je pense que ce n'est pas suffisant surtout si je cours le matin.

À 9h, c'est le départ ! Je pars lentement, environ 7,5 km / heure, je veux être certaine de pouvoir garder le rythme tout au long des 10km. Ce n'est vraiment pas rapide comme cadence, mais c'est mon rythme à moi. Érick suit mon rythme. Je lui ai dit qu'il pouvait courir plus vite et se tester, mais il tient à se qu'on fasse cette première course ensemble. Il me répète toujours «on part ensemble et on termine ensemble».

J'ai vraiment un bon feeling, je sens que ca va bien aller. Le parcours de 10km est en fait deux fois une boucle de 5km. Ca veut dire que pendant le premier tour, nous courrons aussi avec les personnes qui font le 5km. Déjà après 1km, je vois des gens qui commencent à en arracher et je les dépasse (ca doit être des personnes qui font le 5km). Ca va bien, je cours à une vitesse constante et mon cardio va bien. À partir du km 4, on commence déjà à se faire dépasser par les coureurs les plus hot qui sont déjà rendus à leur deuxième tour ! Ca veut dire qu'ils finiront le 10km avant même que j'ai franchi mon premier 5km; ce sont des machines ! C'est aussi à partir de ce moment là que je commence à avoir envie d'arrêter un peu, mais je me dis que je veux faire au moins le premier 5km sans arrêter alors je continue. D'habitude quand je cours, j'ai toujours une période difficile environ au deuxième quart de ma course, puis je retrouve mon énergie et je suis bonne pour continuer avant de ravoir un autre «down» les cinq dernières minutes de la course (c'est dans la tête!!). Mais aujourd'hui, je n'ai pas eu cette baisse au deuxième quart.

Quand je passe le 5km, je suis à 40 minutes. Je prends un petit 30 secondes de pause (en marchant) et je suis prête à repartir. J'ai la moitié de fait ! La course, c'est tellement dans la tête ! Quand je suis allée faire le trek de 7 jours au Pérou, on m'avait dit «c'est 75% dans la tête et 25% dans les jambes» et ca s'applique aussi pour la course. Le mental peut amener le corps au dessus de ce qu'on croyait être notre limite.

Après 6km, je commence à ressentir la faim. Pour déjeuner, j'ai mangé une toast au beurre de pinotte avec un petit verre de lait et un grand verre de jus de canneberge. Puis, juste avant la course, j'ai mangé une banane. Mais mon estomac crie famine, alors je prends un peu de «potion magique». C'est un «boost» d'énergie que j'ai acheté dans un magasin de sports. C'est vraiment sucré et c'est plus ou moins bon, mais ca semble efficace et rapide puisque je retrouve mon énergie presqu'instantanément.

Un peu plus tard, je réalise qu'on est maintenant pas mal tous seuls ! Possiblement que les participants qui courraient moins vite que moi faisaient seulement le 5km alors que les autres coureurs du 10km sont tous en avant de moi ! J'ai une petite phase de découragement; je suis déçue du fait que je finirai sans doute la dernière. Ma vitesse diminue, parce que je suis fatiguée mais je suis sûre que c'est aussi un peu à cause de la petite baisse de motivation. Puis, je vois une dame derrière moi; yé je ne suis pas la dernière !!! Bon, je sais que c'est vraiment nono et que ca ne fait pas de différence d'être dernière ou avant-dernière, mais psychologiquement ca passe mieux. Érick m'encourage; il réussi toujours à me «rebooster».

Quand je franchis le 8km, je dis à Érick «à partir de ce point, je bats mon record». La plus longue distance que j'ai courue à ce jour est 8km, alors je suis contente de repousser mes limites une fois de plus. Je commence à être fatiguée, mais ca va toujours bien. Je fais trois mini-pauses de 30 secondes entre le 5km et la fin.

Le dernier kilomètre est un peu plus difficile, j'ai hâte d'arriver, mais je ne suis pas à bout. Quand je vois l'arrivée, je suis contente; je vois ma mère et mon amie Karine qui sont là pour m'accueillir. J'ai un flot d'émotions qui montent, mais on dirait que vu qu'il y a des gens qui sont là pour moi, je retiens un peu tout ca. Je suis quand même très émue et surtout très fière de moi. C'est vraiment spécial comme feeling. Et ce qu'il y a d'encore plus formidable, c'est que je n'ai même pas l'impression d'être complètement vidée; je pense que j'aurais pu courir encore 2 ou 3 km !!! Érick me serre dans ses bras et me dit qu'il est fier de moi. Il est si patient avec moi.

Quand je vois la dernière personne franchir la ligne d'arrivée, la dame que j'avais vue derrière nous pendant la dernière partie de la course, je suis à nouveau submergée par les émotions. Elle a l'ait épuisée, et malgré le fait que je ne la connaisse pas, je suis fière d'elle. J'aurai le goût d'aller lui parler, lui dire que je la trouve courageuse d'avoir été jusqu'au bout malgré qu'elle était dernière.

Je suis un peu déçue d'être l'avant-dernière, mais tout de même très heureuse de l'avoir fait. Une amie (Mélanie qui s'entraîne pour le marathon d'Ottawa) m'a écrit sur Facebook quelques heures après la course : «’’the miracle isn't that I finished. The miracle is that I had the courage to start’’ Retient toujours cette phrase, tu peux pas te décourager avec ça! Il y a des millions de gens qui ne cours pas. TOI tu cours et tu as terminé la course sur tes 2 jambes!» Quand j'ai lu ceci, j'ai encore une fois eu les larmes aux yeux. C’est fou ce que le sport peut nous apporter comme satisfaction !

Après notre course, nous restons pour voir le départ du 3km, puis du 1km des tout-petits. Nos amis Karine (la maman), Alex (le papa), Samy (8 ans) et Mélina (4-1/2 ans) feront le 1km en famille. J'admire l'initiative de Karine et Alex d'avoir inscrit leurs enfants à cette course. Je suis vraiment contente d'être là pour les voir courir en plus.

Avant le départ, les enfants font une petite séance de réchauffement avec Fleu, la mascotte de Champfleury. C'est l'fun de voir tous ces petits enjoués et prêts à courir. Il y en a qui sont vraiment jeunes, peut-être 3 ou 4 ans. Certains même sont en poussette avec leurs parents.

Je suis à la ligne de départ pour encourager Samy et Mélina et pour prendre quelques photos de ce beau moment. Samy part comme une balle ! Alex a presque du mal à le suivre ! Environ cinq minutes après le départ, les premiers commencent à arriver. Samy arrive autour de 6 minutes, il est peut-être dans les 10 premiers (mais il n'y a pas de puce pour le 1km, donc pas de temps officiel). Je suis tellement fière de lui ! Je le félicite, lui aussi a l'air fier de lui. À la ligne d'arrivée, je continue à applaudir les enfants qui arrivent; c'est beau de voir leur visage heureux d'avoir réussi. Un peu après, Mélina et Karine arrivent elles aussi. Alex court les rejoindre pour franchir la ligne avec elles. Je félicite Mélina. Wow ! Je suis tellement émue ! Je suis fière (bon je sais ca fait 100 fois que j'utilise ce mot, mais c'est vraiment ce que je ressens !) de Sam & Milou ! Bravo les enfants pour cette belle course et bravo Karine et Alex pour avoir amener vos enfants à participer à cet évènement !

Après l'évènement, Érick et moi proposons d'amener les enfants à la crèmerie…ben quoi, il faut bien se récompenser !

Ce fût tellement un bel avant-midi ! J'ai adoré mon expérience et j'ai maintenant hâte au demi-marathon de Montréal. Je commence le programme d'entraînement pour le demi et j'augmente à quatre séances par semaine. Je vais suivre le programme qui se trouve sur le site du Marathon des Deux-Rives de Québec. Il est facile à comprendre et à suivre. Voici donc mon plan pour les prochaines semaines…
Date
samedi
dimanche
lundi
mardi
mercredi
jeudi
ven
10-avr
repos
10km
45 min
repos
5 x (3'C +1'M)
30 min
repos
17-avr
60 min
repos
45 min
repos
5 x (3'C +1'M)
30 min
repos
24-avr
60 min
repos
3 x (5'C +2'M)
repos
45 min
30 min
repos
01-mai
65 min
repos
45 min
repos
6 x (3'C +1'M)
30 min
repos
08-mai
70 min
repos
4 x (5'C +2'M)
repos
45 min
30 min
repos
15-mai
75 min
repos
45 min
repos
6 x (3'C +1'M)
30 min
repos
22-mai
75 min
repos
3 x (6'C+2'M)
repos
45 min
30 min
repos
29-mai
75 min
repos
45 min
repos
8 x (3'C +1'M)
30 min
repos
05-juin
80 min
repos
4 x (6'C+2'M)
repos
45 min
30 min
repos
12-juin
85 min
repos
60 min
repos
8 x (3'C +1'M)
30 min
repos
19-juin
90 min
repos
3 x (8'C+2'M)
repos
60 min
30 min
repos
26-juin
90 min
repos
60 min
repos
5 x (5'C+2'M)
30 min
repos
03-juil
90 min
repos
4 x (8'C+2'M)
repos
60 min
30 min
repos
10-juil
95 min
repos
60 min
repos
5 x (5'C+2'M)
30 min
repos
17-juil
100 min
repos
4 x (8'C+2'M)
repos
60 min
30 min
repos
24-juil
105 min
repos
75 min
repos
7 x (5'C+2'M)
30 min
repos
31-juil
105 min
repos
3 x (10'C+2'M)
repos
75 min
30 min
repos
7 aout
110 min
repos
75 min
repos
7 x (5'C+2'M)
30 min
repos
14 aout
115 min
repos
3 x (10'C+2'M)
repos
75 min
30 min
repos
21 aout
120 min
repos
75 min
repos
7 x (5'C+2'M)
30 min
repos
28 aout
120 min
repos
3 x (10'C+2'M)
repos
75 min
30 min
repos
04-sept
120 min
repos
60 min
repos
6 x (5'C+2'M)
30 min
repos
11-sept
90 min
repos
3 x (10'C+2'M)
repos
60 min
30 min
repos
18-sept
75 min
repos
10 min
repos
2 x (5'C +2'M)
30 min
repos
25-sept-11
Demi-marathon de Montréal


Pour moi, la course a vraiment déclencher quelque chose de nouveau chez moi; quelque chose qui a pris naissance au Pérou et que la course a amplifié. Moi qui a toujours détesté le sport et qui n’aimaient pas suer, je trouve maintenant du plaisir à me dépasser et à me réaliser par le sport. À la course de Champfleury, j’ai rencontré par hasard mon amie Annie du secondaire, elle n’en revenait pas que, moi qui pestais contre les cours d’éducation physique à l’école, je courais 10km ! En fait, quand je pense au «moi» d’il y a quelques années, moi non plus je n’en reviens pas !

Maintenant le demi-marathon de Montréal…21km le 25 septembre…dans 163 dodos !!!!!!!!!