On a ensuite discuté des autres possibilités. On voulait un endroit où il serait possible de visiter et de faire des découvertes culturelles, mais aussi un endroit romantique où on pourrait relaxer après une année de préparatifs de mariage. On ne voulait pas que visiter, marcher et «goaler», mais on ne voulait pas non plus d'une destination plage. Le choix s'est donc fait facilement pour la Grèce. La ville d'Athènes est un bijou d'histoire et de civilisation avec son Acropole et ses ruines alors que les iles grecques sont des petits paradis terrestres pour les amoureux.
Quatre mois avant le mariage, j'ai commencé un nouvel emploi chez un grossiste en voyage spécialisé surtout sur l'Italie mais aussi sur toute l'Europe. On commençait à être assez bien avancés dans les préparatifs de la journée du mariage alors j'ai commencé à regarder pour réserver le voyage vers le mois de mars ou avril, soit 2-3 mois avant le mariage. Cordonnier mal chaussé !!! … je travaillais dans l'industrie touristique depuis plusieurs années et j'aurais dû savoir que les vols sur l'Europe se remplissent vite en été. Tous les vols à prix raisonnable étaient complets !!! Par chance, le propriétaire du grossiste pour lequel je travaillais a accepté de me concéder 2 sièges d'un de ses groupes, qu'il m'a vendu au même prix que ce que lui payait. C'était vraiment très gentil de sa part car il perdait non seulement le profit sur les vols, mais ca faisait aussi 2 personnes de moins sur son groupe donc pas de profit non plus sur la portion terrestre de ce voyage. On n'avait pas le choix des dates, mais ca correspondait bien à nos besoins : on se mariait le 8 juin et on partait en Grèce du 10 au 25 juin. On pouvait donc passer 2 nuits à l’hôtel Chantecler, endroit de notre réception de mariage.
Étant dans le domaine, c'est moi qui ai préparé tout l'itinéraire de notre voyage en Grèce. Je voulais tellement que tout soit parfait ! Si c'était à refaire aujourd'hui, je partirais en sac-à-dos sans rien de réservé à l'avance, mais comme c'était notre voyage de noces et que je voulais la perfection j'ai tout planifié jusqu'au moindre transfert. Je voulais tout contrôler. J'avais de grandes attentes pour ce séjour. Tout d'abord, je voulais que tout s'organise sans qu'on ait à s'en soucier une fois sur place, je ne voulais pas perdre un instant et je voulais profiter de chaque seconde au maximum, je ne voulais aucun imprévu…trop d'attentes peuvent parfois mener à de grandes déceptions…surtout en voyage où on ne contrôle pas les imprévus !
J'ai donc réservé 3 nuits à Athènes, 3 nuits à Mykonos, 3 nuits à Santorini, 4 nuits à Rhodes et une dernière nuit à Athènes. J'aurais voulu aller aux Météores (ce sont des monastères chrétiens orthodoxes perchés au sommet d'impressionnantes masses rocheuses grises, sculptées par l'érosion et appelées Météores), mais je voulais aussi faire 3 iles alors le temps nous manquait. Je pense que j'aurais dû remplacer Rhodes par les Météores…mais ca, on le sait seulement après !
Nous sommes donc partis de Mirabel le lundi 10 juin 2002. À l'aéroport, la mère d’Érick nous avait préparé une belle surprise : elle était déguisée en clown avec un gros bouquet de ballons et nos familles et amis étaient là pour nous souhaiter bon voyage. Nous voyageons avec Swiss Airlines, qui est une excellente compagnie aérienne et le service est excellent. Nous faisons Montréal / Zurich, puis nous avons une escale de 5 heures à Zurich. On avait pensé sortir de l'aéroport et visiter un peu Zurich, mais il est très tôt le matin, il fait plutôt froid (on n'a pas accès à nos bagages) et on est très fatigués. On décide donc de rester dans l'aéroport; on essaye de dormir un peu sur les bancs et on magasine aussi un peu, mais on a vite fait le tour car on est confinés à la zone internationale. Érick s'achète une belle montre suisse (une chance car aucun de nous n'avait de montre… pas très pratique quand on a des traversiers à prendre à des heures fixes). Nous embarquons ensuite sur le vol Zurich / Athènes.
En arrivant à Athènes, un chauffeur nous attend pour notre transfert à notre hôtel. On est bien situé, au cœur de la ville. Il fait beau et chaud et après s'être rafraîchis rapidement, on sort explorer la ville.
On a une petite fringale, alors on en profite pour déguster notre premier pita en Grèce sur la terrasse d’un petit resto près de l’hôtel. Érick qui n’avait jamais aimé (ou plutôt jamais goûté…) les pitas, est emballé par sa nouvelle découverte gastronomique ! La tzaziki, c’est vraiment bon, mais ca donne vraiment une haleine de chien…c’est l’haleine qu’on aura pendant deux semaines ! Une chance qu’Érick en mange aussi parce que sinon, ce ne serait pas très romantique comme voyage de noces !
On se promène dans la Plaka, le quartier touristique d’Athènes, on voit l’hôtel de ville, le Jardin National… Avec le décalage horaire et le stress des derniers jours de préparatifs du mariage, on est claqués alors on se couche très tôt pour être en forme le lendemain.
Après une bonne nuit de sommeil, on est frais et dispos pour visiter L’Acropole. C’est vraiment spécial de penser que ces ruines ont plus de 2000 ans !!! Je me sens comme dans Astérix ! C’est un site impressionnant ! On y voit des archéologues faire des recherches en balayant minutieusement, à genou, une toute petite partie délimitée par des cordes jaunes. Ce qui est dommage, c’est qu’à cause des Jeux Olympiques qui sont à venir (2004), tout le site est en rénovation. Impossible de prendre une photo sans y voir une grue ou un échafaudage. Les colonnes de certains monuments sont séparées en gros rondins et sont identifiées comme les pièces d’un casse-tête pour être réparées et polies puis remontées.
Lors d’un souper à Athènes, nous sommes sur la terrasse d’un resto dans le quartier touristique de La Plaka et je dis à Érick «ce serait vraiment une drôle de coïncidence si on voyait Christina». Christina est la maman d’un petit garçon que ma mère gardait plusieurs années auparavant. On avait gardé contact un certain temps, puis elle est retournée vivre est Grèce. Au moment où je dis cette phrase, je la vois passer dans la rue piétonnière qui borde la terrasse du resto ! Je crie son nom, elle se retourne et cherche d’où vient cet accent québécois. Elle est vraiment surprise de me voir !!! Wow ! J’en reviens pas ! Elle a beau vivre en Grèce, c’est tout de même toute une coïncidence de la voir ici, dans le quartier touristique d’Athènes alors qu’elle vit en banlieue et vient dans ce quartier que quelques fois par année !
Après 3 nuits à Athènes, nous prenons le traversier pour nous rendre sur l’île de Mykonos. La traversée se passe bien. L’itinéraire du bateau passe par plusieurs îles, alors ca nous permet d’admirer un peu ces îles à partir du pont, de voir leur port et le style de maisons. Arrivées à Mykonos, on est sous le charme de cette petite île typique, comme on voit dans les films. L’eau est turquoise (plutôt froide par contre en ce tout début d’été), mais surtout toutes les habitations, les hôtels, les églises sont blanches avec le toit bleu. C’est tellement beau et paradisiaque ! On tombe vite amoureux de cet endroit romantique. Le soir, on se promène dans les rues étroites, on flâne et on se laisse emporter par l’atmosphère calme et apaisante du petit village. On ne se lasse pas d’errer dans ces rues à chaque soir. Je suis folle de joie lorsque je découvre un kiosque à crêpes (ces crêpes que l’on déguste roulées en cônes dans un papier ciré) ! À Paris, il y en a beaucoup de ces kiosques et j’y allais souvent quand j’étais agente de bord. Je raffole des crêpes Nutella-bananes…une par soir ! On mange aussi pleins d’excellents pitas au poulet avec la tzaziki et de bonnes salades grecques (des vrais !! Sans laitue, avec tomates, feta, oignons rouges et olives noires). Un soir, on mange sur la terrasse d’un resto situé dans «la petite Venise». C’est un quartier surnommé ainsi car tous les bâtiments sont dans l’eau, un peu comme à Venise. Il y a les fameux quatre moulins que l’on voit sur toutes les photos de Mykonos. J’adore Mykonos !!!
Mais il faut bien partir un jour. Sauf que le jour de notre départ de Mykonos coïncide avec le début de la grève des transports…et c’est là que les imprévus commencent. Notre traversier est planifié en début de journée, mais l’agence nous appelle à l’hôtel de Mykonos pour nous aviser que nous ne pourrons pas embarquer comme prévu car à cause de la grève des transports, le bateau est «overbooké». Elle nous a réservé des places sur un autre traversier plus tard qui est plus lent et qui fait 10 000 arrêts dans toutes les îles. Elle nous rappelle quelques minutes après pour nous dire de se dépêcher et que nous pourrons partir sur le départ prévu initialement; un taxi va venir nous chercher dans quelques minutes. On attend, mais c’est long avant que le taxi arrive. Lorsqu’il arrive enfin, on fonce vers le port…et on voit notre bateau décoller du quai à quelques mètres de nous à peine ! Retour à l’hôtel et attente à nouveau. J’ai eu une discussion assez houleuse avec la fille de l’agence ! Je trouvais leur organisation bric-à-brac et j’étais frustrée de perdre tant de temps à attendre. En après-midi, on embarque enfin sur un traversier. Il fait beau et c’est agréable de se promener sur la mer avec le vent dans les cheveux.
On arrête à l’île de Syros. Non seulement, il y a des arrêts, mais il y a aussi des changements de bateau. On reste donc environ une heure à Syros. On y voit des ananas géants…ou des palmiers miniatures ! En fait, ce sont des palmiers petits et trapus qui ressemblent à de gros ananas. C’est une belle île et on se promène un peu sans trop s’éloigner du port…faudrait quand même pas manquer le bateau !
Ensuite, direction Paros pour un autre arrêt imprévu de quelques heures. C’est vraiment une belle île et j’aimerais bien y retourner un jour. Nous avons soupé et pris un verre sur une belle terrasse sur le balcon d’un resto au bord de la mer. Nous avons pu admirer un super beau coucher de soleil, c’était romantique.
Puis nous avons continué notre route, encore plusieurs arrêts mais sans avoir à débarquer du traversier. Après que le soleil s’est couché, il a commencé à faire froid, mais nous n’avions pas accès à nos bagages. J’étais en shorts et en manches courtes, il ventait fort sur l’eau et j’étais congelée. À l’extérieur, c’était le vent et à l’intérieur c’était la climatisation à fond. Il faisait plus froid dedans que dehors ! J’ai essayé de dormir un peu, couchée en petite boule sur un banc de parc, mais sans succès. Quand on est enfin arrivés à Santorini aux petites heures du matin, après près de 12 heures de traversée, on était brulés ! Mais ca ne s’arrêtait pas là…
Arrivés au port de Santorini, une représentante de l’agence nous attend pour notre transfert à l’hôtel mais aussi pour nous annoncer une mauvaise nouvelle. À cause de la grève, plusieurs personnes qui devaient quitter l’hôtel aujourd’hui n’ont pas réussi à avoir un traversier alors ils ont dû rester une nuit supplémentaire…donc overbooking et c’est nous qui sommes «bumpés» ! Se faire dire ca à 3 heures du matin après tout ce qui s’était passé dans la journée, c’était vraiment frustrant. On nous amène dans un autre hôtel en nous expliquant que c’est un établissement de meilleure qualité et que si on le désire, il sera possible de retourner à l’hôtel originalement réservé le lendemain matin. Bon, rendu là, en autant que j’ai un lit avec une bonne couverture ca va faire l’affaire pour la nuit !
Le lendemain matin au réveil, on a toute une surprise ! La chambre était correcte. Mais nous avons une «honeymoon suite» avec piscine semi-privée (une piscine pour deux chambres) et une belle grande terrasse avec vue sur la mer et la caldera où le petit-déjeuner nous est servi. C’est la vie des gens riches et célèbres ! L’agence nous demande si on veut changer d’hôtel finalement. Malgré le fait que l’endroit où on se trouve est paradisiaque et romantique, on est très loin du village et des points d’intérêts. Nous décidons donc d’être transférés vers notre réservation initiale. Encore une perte de temps pour «rapailler» nos choses, prendre le taxi et s’enregistrer au nouvel hôtel. La chambre est plus petite et nous n’avons pas de terrasse privée, mais nous avons tout de même un mignon petit balcon avec une vue tout aussi superbe et en prime nous sommes près du village de Fyra. La piscine est située en flanc de colline et quand on s’y baigne, l’eau de la piscine se fond dans l’arrière-plan de la mer et on dirait que ca ne forme qu’un seul plan d’eau et qu’on se trempe dans l’océan. Santorini est vraiment une île magique, c’est un endroit où n’importe qui tomberait amoureux. Les hôtels et les maisons sont ici et là sur la falaise, on ne peut pas toujours différencier un de l’autre, sauf par les piscines (les maisons privées en n’ont généralement pas), tout est bleu et blanc et la vie semble être calme et simple. L’île est réputée pour ses magnifiques couchers de soleil et sa caldera. La caldera est un genre de cratère formé par une ancienne éruption volcanique et Santorini qui est forme de C fait en quelque sorte le tour de cette caldera. C’est une île volcanique. On a d’ailleurs été voir la plage de sable noir (plage volcanique) et nous sommes allées au centre de la caldera, sur le volcan. On pouvait y voir de la fumée sortir de la terre à quelques endroits. À partir de la ville de Fyra, il y a 580 marches qui nous amènent au port. On peut faire le trajet à pied ou à dos d’âne ! Pour ceux…et surtout celles qui ont vu le film «Quatre filles et un jeans», c’est à Santorini que Lena, une des quatre ados, passe son été; on peut y voir de très belles images de l’île.
Le 18 juin, la fête à Erick, nous sommes à Santorini. Quel bel endroit pour célébrer son anniversaire ! Nous savourons un excellent repas sur une terrasse d'un petit resto en falaise avec une vue magnifique sur la caldera. Pendant le repas, je vais voir le serveur pour lui mentionné que c'est la fête à mon mari (nouveau mari!!) et s'il peut apporter un gâteau. Il me dit oui et apporte le morceau avec une chandelle. Le gâteau est très bon…et très cher !!! 10 euros..chargé sur notre facture ! Fait croire que ça ne fait pas partie des coutumes d'offrir un morceau de gâteau au fêté dans les restso en Grèce !
Je suis triste quand vient le temps de quitter Santorini. La grève des transports est toujours en cours…évidemment, nous ne sommes pas au bout de nos peines. Nous devons prendre un vol vers Athènes, puis un autre vers l’île de Rhodes. Ce sont des vols très courts sur de tous petits appareils. Nous avons nos billets d’avion, mais à l’aéroport on nous dit qu’il n’y a aucune réservation pour nous. L’agence qui avait réservé nos vols nous avait mis en «liste d’attente» car habituellement sur ces vols il y a toujours des places qui se libèrent. Mais à cause de la grève, tout le monde cherche des places partout ! Je suis vraiment frustrée contre l’agence et je l’engeule au téléphone, j’exige qu’elle trouve un moyen de nous amener à Rhodes. Nous attendons donc des heures à l’aéroport de Santorini avant d’embarquer enfin sur un vol. Nous avons perdu toute la journée à attendre.
Nous arrivons à Rhodes en soirée. Nous avons un gros hôtel luxueux, tellement luxueux que je ne m'y sens pas à l’aise. Sur cette île, les tarifs hôteliers sont très bas donc on peut avoir un hôtel 5* au prix d’un 3* ailleurs. Je n’aime pas Rhodes. Ca n’a rien du charme et de l’authenticité des autres îles. Tout d’abord la plage est en galet. C’est une longue plage bordée par une grande route de l’autre côté de laquelle se trouve une série d’hôtels à étages. Ça me fait penser à la Floride ! En plus, le climat n’est pas comme sur les autres îles où il faut chaud et sec avec une petite brise agréable de la mer; ici, il fait très chaud et humide comme en juillet au Québec ! C’est une grande île alors je me dis qu’il doit y avoir des endroits intéressants à visiter.
Le premier soir, Erick arrive au resto en bermudas propres avec une belle chemise. Un serveur lui dit que les bermudas sont interdits au restaurant. Erick lui dit qu'il fait 1000 degrés et que nous allons manger sur la terrasse à l'extérieur. En plus, on voit plein d'hommes en jeans laids ou en pantalon qui font 100 fois moins propres que les bermudas d'Erick et il y a des filles en shorts courtes. Mais rien n'y fait, il est obligé d'aller se changer. Il est frustré !
Sur les autres îles, tout le monde mangeait sur les terrasses, ici nous sommes les seuls à l'extérieur car tous mangent à l'air climatisé.
Durant notre séjour, nous visitons un élevage de papillons et la vielle ville médiévale. Pour les papillons, on ne peut pas dire que ça méritait un détour. Pour la vieille ville, c'était bien. Mais rien dans cette île ne m'a envoutée comme dans les autres. J'ai été déçue de passer autant de temps sur cette île.
Petite anecdote : Erick a perdu son jonc ! Nous sommes à la piscine et il joue avec son jonc et l'échappe. Autour, c'est en ciment, mais un peu plus loin, il y a des bosquets et du gazon, des petites pierres…bref, on cherche. Ça fait même pas deux semaines qu'on est marié ! Ouf ! après au moins 20-30 minutes, on finit par retrouver la bague !
Après Rhodes, on repasse par Athènes et on y passe une dernière nuit. C'est fou ce que la température a changé en deux semaines. Alors qu'au début, on avait visité L'Acropole sans peine, il était maintenant impossible de visiter tellement la chaleur était insupportable. À l'arrivée, il faisait chaud, mais c'était endurable. Maintenant, c'était suffocant, dans les rues on respirait les gaz qui sortaient des tuyaux d'échappement des voitures…chaleur et pollution ! Moi qui adore être dehors et qui déteste l'air climatisé, j'ai suggéré qu'on rentre à l'hôtel en plein après-midi.
Au retour, nous avions une longue escale de 5 heures à Zurich. Nous en avons profité pour visiter la ville. C'est une belle ville et l'accès au centre-ville à partir de l'aéroport est vraiment facile et rapide.
À Montréal, notre comité d'accueil nous attend ! Parents et amis sont là. On nous propose un souper chez nos amis Karine & Alex pour célébrer notre retour, mais aussi pour les fêtes d'Erick et de Julie. Mais avant, nous passons déposer nos bagages à la maison.
SURPRISE !!! Pour nous jouer un tour, nos amis ont changé TOUS nos meubles de place ! Sofas dans la cuisine, micro-onde dans la toilette, set de cuisine dans le salon. Il y a aussi des lumières de Noel accrochés tout autour de notre lit. Les tiroirs de nos bureaux ont aussi été interchangés. Nous avons bien rit !!! Il faut dire que le mois précédent, nous avions aussi fait un coup à Karine & Alex qui étaient en voyage de noces. Nous avions gonflé des tonnes de ballounes que nous avions mis dans le portique de la maison. Il y avait des ballons dans tout l'entrée jusqu'au plafond, de sorte qu'à leur arrivée, il leur était impossible d'entrer sans être obligé de péter des ballons !
On a eu une belle soirée de retour chez nos amis, mais rendu à 23h, nous étions complètement crevés. Nous étions encore sur le décalage alors il était 5h du matin pour nous et en plus, je travaillais le lendemain matin.
Quand on est venus pour se coucher à la maison, en ouvrant nos draps nous avons eu une autre surprise : il y avait des confettis partout ! Des tonnes, entre chaque étage de couvertes !!! Complètement brulés et épuisés, nous avons eu à défaire le lit et changer les draps ! Bon, je dois avouer que cette surprise là, je l'ai trouvée un peu moins drôle sur le coup.
Le voyage en Grèce a été un des très beaux voyages que j'ai fait sur plusieurs points. Durant le voyage par contre, je me suis souvent laissé décevoir par les imprévus. J'ai beaucoup appris de ce voyage. Je sais maintenant que dans un voyage il faut apprécier tout ce qui nous arrive, même les imprévus. Il faut savoir en tirer profit et y voir l'opportunité de vivre une expérience différente.
Bref, je conseille la Grèce à tout le monde ! C'est un voyage qui peut offrir à tous les niveaux : beauté des paysages, les plages, la mer, la culture, l'histoire, la nourriture, les gens… Les îles grecques sont un petit paradis romantique, elles sont envoutantes alors qu'Athènes possède une histoire mythique et si ancienne, c'est une ville riche en ruines antiques et en bâtiments anciens.
Kalo taksidi ! (Bon voyage!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)